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13 novembre 2008

28 Semaines Plus Tard


28 Weeks Later, film réalisé par Juan Carlos Fresnadillo, sorti il y a plus ou moins un an dans les salles, a été fait sur base d’un scénario très simple : dans un futur proche, un virus décime toute l’Angleterre et se propage ensuite dans le monde entier. Connu sous le nom de « fureur », ce virus, qui se transmet par la salive et le sang, rend ses victimes assoiffées de sang et de violence et leur enlève tout libre arbitre. Evidemment, dès qu’il a touché 98% de Londres, le seul mot à prononcer est « survie ».

 

Ce scénario, crée spécialement pour 28 Days Later (réalisé par Danny Boyle, à qui on doit Trainspotting), a fait mouche lors de sa sortie : le public n’avait jamais vu un film aussi sanglant, réaliste et original. Il est vrai que croiser des zombies vifs poussant des cris rauques et vomissant du sang est bien différent d’une poignée de main avec un vampire. Mais pour 28 Weeks Later, c’est encore autre chose. Parce que, pour une fois, la suite sera truffée de nouvelles surprises, bien que la suite semble avoir été réalisée avec le mot d’ordre « on prend les mêmes et on r’commence ». Eh bien non, parce que pour celui-ci, l’histoire se déroule 6 mois après l’extinction du virus. Après avoir abandonné sa femme, cernée par une bande de contaminés, Don (Robert Carlyle, qu’on a déjà vu dans Full Monty) s’installe dans la zone aseptisée de Londres. Il y retrouve ses deux enfants, sains et saufs, à qui il doit expliquer la mort de leur mère. Les enfants, n’y croyant pas vraiment, décident de retourner à leur ancienne maison et y la retrouvent saine et sauve… Ou peut-être pas vraiment, puisque l’analyse de sa prise de sang révèle la présence de la fureur… S’en suit de nouvelles contaminations avec des contaminés de plus en plus sanglants, un jogging à septante contre un dans les vallons anglais, un hélicoptère qui coupe quelques membres dans une prairie et le loup qui fait beaucoup de victimes dans la bergerie…

 

En bref, cette œuvre post-apocalyptique relève d’une barbarie et d’un goût pour l’hémoglobine extrêmes. 28 Weeks Later est un film qui plaira beaucoup à ceux qui ont vu 28 Days Later même s’ils auront une impression de déjà vu. Mais aussi à ceux qui ne l’ont pas vu et qui aiment voir des êtres humains s’entre-tuer en s’arrachant mutuellement la gorge à grand coups de vomissements rougeâtres. Et il plaira surtout à ceux qui ne se sont jamais bien entendu avec Dracula et qui préfèrent imaginer le monde finir avec la rage plutôt que tués par une armée de loups-garous affamés.

Pauline Di Silvestro

 

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